1 novembre 2010
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Si le coeur des hommes
Battait seulement pour la paix,
Sur le mot guerre je passerai la gomme
Et par la joie je la remplacerais.
Mais ce souhait je le bannis,
Car je suis le seul à l'espérer
Et beaucoup d'hommes vont me haïr
Si mon rêve est exaucé.
Pour ces pays de misère
La famine est coutumière
Et la mort familière
Dans toutes ces villes austères.
Alors vous qui êtes heureux
Venez prier avec moi
Pour que ces hommes miséreux
Découvrent enfin ce qu'est la joie.
Published by alfred pouet
31 octobre 2010
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Ce jour-là comme d'habitude
Il rentrera sur la scène
Ce jour-là comme d'habitude
On oubliera toutes nos peines
Car le voyant arriver
Les enfants vont s'écrier
Et le chapiteau va trembler
Sous tous les cris déchaînés.
Ce jour-là comme d'habitude
Il fera son numéro
Ce jour-là comme d'habitude
Les cris de joie seront nouveaux.
Puis il saluera son public
Pour se retirer en souriant
Sous les tonnes d'applaudissements
De ces gens très sympathiques.
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31 octobre 2010
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Sur ce visage d'enfant,
Une larme coule en silence
Je vois qu'il n'est pas content
De son manque de chance
Mais je vais le consoler
Avant qu'il n'aille se coucher
Lentement il tend la main
Qui contient tout son chagrin
Et semble me dire enlève-moi
Toute la peine que j'ai au coeur
Mais bientôt je m'aperçois
Qu'il est au pays du bonheur
Le marchand de sable est passé
Sur ces yeux encore humides
Il va me falloir le laisser
En partant à pas timides
Car pour lui le rêve est roi
Dans son pays où règne la foi.
Published by alfred pouet
30 octobre 2010
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Il était jeune encore
Lorsqu'on lui a demandé
De se battre corps à corps
Pour sauver sa royauté.
Mais pour lui qui rêvait
De bonheur et de paix
Pourquoi tuer sans raison
Des hommes dans leur maison.
Quand il a pris ce révolver
Ses mains tremblaient de peur
A l'idée du grand malheur
Qui punit celui qui s'en sert.
Pourtant il s'est éxécuté
A la demande de l'officier
Qui lui a dit de tirer
Sur tous ces gens désarmés.
Puis il a fait sa prière
Comme pour se faire pardonner
Devant cette vieille chaumière
Où gisaient ces corps mutilés.
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29 octobre 2010
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Quand je regarde le passé,
Je revois cet amour perdu,
Il me faut tout recommencer,
Mais ma jeunesse je ne l'ai plus.
Il est déjà loin derrière
Ce temps où tout me souriait,
Mais elle s'est fermée la barrière
Mon avenir Dieu seul le connaît
Elle est terminée cette jeunesse
Que je croyais à ses débuts
Mais la vie n'est que promesses
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29 octobre 2010
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Elle n'avait que quinze ans
Et malgré sa jeunesse
Et son sourire si grand
Elle était en pleine détresse.
Mais si parfois elle se méfiait,
En vous croisant dans la rue,
Au fond d'elle-même elle pensait
A cette vertu qu'elle n'avait plus
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29 octobre 2010
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Tous les jours de bon matin,
Elle partait canne à la main,
Pour aller chercher son pain,
A la boulangerie du coin.
Je la croisai très souvent
Sur le trottoir de ciment
Et tout en me saluant,
Elle me souriait gentiment.
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28 octobre 2010
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Quand je suis seul dans mon lit
Je repense à ces joies vécues
Mais pour qu'elles passent dans l'oubli
Il faut que je les évacue
Pour pouvoir les oublier
Il faudrait les remplacer
Par de nouvelles et belles histoires
Qui ouvrent les portes de l'espoir
Qui saura rouvrir ces portes
Qui se sont fermées lentement
Qu'elle soit belle peu importe
Published by alfred pouet
25 octobre 2010
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En ce beau jour d'été,
Ils se sont rencontrés
Au bord de cette plage,
Sous le soleil du rivage.
Quand il l'a abordée,
Elle souriait timidement
Car une joie avait pénétrée
Tout son corps d'enfant.
Puis il lui a pris la main
Pour l'emmener un peu plus loin,
Hors des regards des voisins
Qui les épiaient en coin.
Alors ils se sont allongés
Sur cette plage de sable chaud
Pour tendrement s'embrasser
Pour s'aimer sans dire un mot.
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24 octobre 2010
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Dans ces ensembles gris,
Ils venaient tous d'ailleurs,
D'un très lointain pays
Où tout n'était que malheur.
Ils avaient fui leurs villages,
Pour aller chercher ailleurs,
Ce qui manquait pour leur âge
Un petit peu de bonheur.
Ils étaient allés bien vite
Monter à bord de ce bâteau
Qui partait vers d'autres sites
Où tout paraissait très beau.
Ici ils étaient heureux
Malgré les regards méchants,
De quelques voisins peureux,
Qui baissaient la tête en les croisant.
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