3 décembre 2010
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De partir en voyage,
D'aller à un mariage,
D'être sorti à un tirage,
D'être choisi pour mon âge,
Parce que j'ai un bon travail,
Et que je vais signer un bail,
Car avec un tout petit toit,
Nous serons bien toi et moi.
Dans une maison en amoureux,
Nous vivrons bien tous les deux,
Avec des garçons et des filles,
Nous ferons une belle famille.
Même quand le temps aura passé,
Et lorsque nous serons ridés,
Notre amour sera toujours le même,
Tu me diras encore : "Je t'aime"...
Published by alfred pouet
2 décembre 2010
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La pluie tombe sur le toit,
La pluie coule sur toi et moi,
Ruisselle dans le caniveau,
Avant de joindre le ruisseau.
Coule vers la gouttière,
Puis rejoindra la rivière,
Avant de joindre un estuaire,
Qui viendra grossir la mer.
Sous la chaleur solaire,
Elle s'évaporera en l'air,
Puis un nuage elle formera,
Et en averse elle tombera.
Alors le printemps reviendra,
Et toutes les fleurs on reverra,
Comme par magie elles reviendront,
Repeupler tous les balcons.
Published by alfred pouet
2 décembre 2010
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J'avais un père, J'avais un frère,
J'avais un grand-père,
J'avais un beau-père,
J'avais des cousins, J'ai des voisins,
J'ai des copains, J'ai des gamins,
J'avais des parents, J'avais une maman,
J'avais des enfants, J'avais des adolescents,
J'avais des proches, J'avais des mioches,
Ils sont partis ailleurs,
Ils ne sont plus à l'heure,
Demain je serai seul,
Demain je serai en linceul,
Demain ils me pleureront,
Demain ils regretterons,
Les voisins, eux, diront
C'était lui le voisin,
Sans travail, ni patron,
Or, il sera vite oublié,
Comme un simple fait d'été,
Lu dans son canard,
En buvant un café noir.
Published by alfred pouet
30 novembre 2010
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Après les vieilles bagnoles,
Y a eu les grosses cylindrées,
Après les lampes à pétrole,
y a eu l'électricité,
après les porte-plumes,
y a eu le stylo-bille,
après le marteau l'enclume,
y a eu l'engin qui fume,
après les grands mariages,
y a eu le concubinage;
après les grandes noces,
il y a eu les divorces;
après la grande guerre,
il y a eu la misère,
après les trentze glorieuses,
il y a eu les misereuses,
après nous la fin du monde,
alors faisons une ronde,
avant la fin de notre vie,
qui nous mènera au paradis;;;
Published by alfred pouet
30 novembre 2010
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après les vieilles bagnoles,
y a eu les grosses cylindrées,
après les lampes à pétrole,
y a eu l'électricité;
après les porte-plumes,
il y a les stylos- plume
après le marteau,
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30 novembre 2010
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j'ai eu un chat tout gris,
que j'ai nommé"MISTIGRI"
Et une chatte croisée,
Qui avalait ses bolées;
j'ai eu des poissons des fonds marins,
Qui mangeaient mes restes de pain;
J'aieu un très beau chien,
qui jappait après les voisins;
j'ai apprivoisé un gros rat,
qui finissait mes repas,
j'ai acheté un lori,
qui m'a couté hors de prix,
et des petits serins,
qui eux ne valaient rien;
quand j'en en ai eu vraiment marre,
de ces animaux trop chers,
j'ai bloqué mon compte bancaire,
pour me mettre à la bonne chaire
Published by alfred pouet
30 novembre 2010
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Une caresse sur le visage,
Tes doux baisers sous l'orage,
Mes mains sous ton beau corsage,
Se faire bronzer sur la plage,
La pluie sous le préau,
La vie sous ton halo,
La brise sur mon vélo,
Tes yeux sur tous mes maux.
Tes doigts de fée,
Tes cheveux tressés,
Ton corps élancé,
Tes jambes effilées.
Ton sourire franc,
Tes rires d'enfant,
Tes larmes qui coulent,
Ton amour qui me saoule.
Le feu de ta passion fébrile,
De ta tendresse juvénile,
De ton regard envoûtant,
Ou de tes bras m'enlaçant.
Published by alfred pouet
29 novembre 2010
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Dans ces grands ensembles gris,
On les a réunis,
Car ils viennent d'un pays,
Perdu au fond de la nuit.
Ils vivent dans ces logements,
Qui ont bien plus de vingt ans,
Isolés au bout de la cité,
Comme des lépreux à éviter.
Les bagarres ne sont pas rares,
Dans les sous-sols des bâtiments,
Où l'on se sert de poignards,
Pour régler les différents.
Quand on les croise dans un chemin,
Certains vous regardent en coin,
D'autres ont un sourire incertain,
Qui semble vous dire : "Salut, voisin".
Published by alfred pouet
29 novembre 2010
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Un tout petit peu de joie,
Un tout petit peu d'émoi,
Et un sourire très large,
Eblouït son doux visage.
Il a tout juste vingt ans,
Et malgré son bas âge,
Sur les lèvres de cet enfant,
Se lit une joie très sage.
Dès qu'une chose l'intrigue,
Ou qu'un problème surgit,
Il ignore sa fatigue,
Et à la fin il réussit.
Car il sait que si la vie,
A parfois des bons côtés,
Elle peut aussi réserver
D'irrémédiables ennuis.
Published by alfred pouet
28 novembre 2010
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Un regard de joies
Un regard d'émois.
Un regard vicieux
Un regard malicieux;
Un regard soucieux
Un regard anxieux.
Un regard rieur.
Un regard moqueur.
Un regard endormi.
Un regard qui attend la nuit.
FRANCIS CLUZEAU
Published by alfred pouet
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